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L'ancien cimetière situé au bord de la Vienne à Antogny
L'ancien cimetière de la commune, situé auprès du prieuré et de l'église Saint Vincent, est reconnaissable par son élégante porte du XVIIème faite en pierre de taille. Ce lieu de recueillement fut recouvert par les eaux de la Vienne à plusieurs reprises, engendrant le délabrement et le soulèvement des sépultures.
De nos jours, le cimetière n'est plus qu'un des témoins du passé du village puisque qu'un autre cimetière a été installé hors de la zone inondable.
Les vestiges de la voie gallo-romain
Sur la pace d'Antogny, plus précisément sue la place bordée de tilleuls en face l'église, est posé un gros monolithe rectangulaire. Selon les anciens, une voie gallo-romaine aurait existée à cet endroit et aurait été accompagnée d'un aqueduc souterrain dont aucune trace ne subsiste.
Les pigeonniers
La commune possède deux pigeonniers du XVIème et XIIème siècle. Le premier qui se trouve, 1 route de Richelieu à Séligny, est fait de pierres et d'ardoises alors que celui situé à Montigny est fait de pierres et de tuiles plates. Ces matériaux sont typiques des matérieaux employés à cette époque. Notons que ces deux bâtiments sont sur des points culminants de la commune.
Les fours à chaux
Ces deux grandes cheminées du XIXème siècle témoignent de l'existence d'anciennes carrières de calcaire sur la commune. Elles se trouvent sur la route de l'Ile Bouchard, plus précisément sur le coteau abrupt et actuellement derrière des habitations. Ces fours servaient à produire de la chaux qui était expédiée vers Nantes depuis l'ancien port de Libéré. Cette matière première est à l'origine de nombreuses villas constuites à la Baule.
Les puits
Les trois puits communaux de Séligny se situent 21, route de richelieu, rue du cul de sac et ruelle de Séligny. Ces points d'eau creusés dans la roche calcaire, étaient des lieux de vie tant au sens propre que figuré. En effet, l'eau qui est essentielle à la vie permettait aussi des rapprochements, des échanges verbaux entre villageois.Les va et vient ,que générait l'action d'aller au puits pour toutes les tâches domestiques à exécuter au quotidien, donnaient de la vie dans les ruelles étroites du village.
